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Les curés et les vicaires de Charsonville du 17ème à nos jours

Auteur : Admin  Créé le : 30/11/2019 20:08
Modifié le : 30/11/2019 21:23
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Avec ce document Patrick THAUVIN-GASNIER, a réalisé un travail d'historien que LBE souhaiterait voir réaliser dans toutes les communes du Pays LoireBeauce.

Les Prêtres et les Vicaire à Charsonville de 1602 à nos jours

1.1Généralités

La liste suivante des curés et vicaires de Charsonville, qui ont œuvrés depuis 1602, a été réalisé à partir des signatures des curés au bas des actes de BMS1 des registres de la paroisse et complété grâce aux écrits du curé Cribier repris dans les dernières pages du registre de la Fabrique de Charsonville de 1851 à 1904.

Pour le moment il ne m’a pas été possible de retrouver le nom des curés d’avant 1602. La plupart des prêtres provenaient du Loiret.

Plusieurs curés ont été inhumé dans l’église de Charsonville : Frère Claude Demarne en 1659 du côté droit de l’autel et François Foucher le 24 juillet 1774 dans le chœur, d’autres curés dans l’ancien cimetière près de la grande croix : Jean Defay en 1694 et Nicolas Defay en 1699 et le curé Cribier qui à été transferé dans le cimetière actuel en 1898.

Louis XIV et le pape Innocent XI au sujet du droit de régale (La Régale ou droit de régale est l'ensemble des droits que le roi de France avait sur les diocèses catholiques qui temporairement n'avaient pas d'évêque titulaire). Deux évêques, celui d'Alet et celui de Pamiers, s'opposaient à la décision royale et étaient soutenus par le pape Innocent XI.

1.2

17 ème siècle

De 1602 à 1604 : Jean Chaumonlt et Pierre Legoulx

Messire Pierre Legoulx prêtre et vicaire de Charsonville et frère Jehan Chaulmont prêtre prieur claustral de l’abbaye de Notre Dame de Beaugency et prieur cure dudit lieu de Charsonville en Beauce.

Pierre Legoulx a signé le premier « papier1 » des Baptêmes de la paroisse daté du premier jour de juillet 1602.

 

De 1604 à 1606 : Labossu

 

De 1606 à 1608 : Adrien Le Febusse

 

De 1608 à 1610 : Belloy

Messire Belloy était probablement vicaire car Frère Claude Demarne a été curé de Charsonville de 1609 à 1652.

 

En 1610: Chollet

Messire Chollet était probablement vicaire car Frère Claude Demarne a été curé de Charsonville de 1609 à 1652.

 

De 1623 à 1624 : B Desmoulins

Messire Desmoulins était probablement vicaire car Frère Claude Demarne a été curé de Charsonville de 1609 à 1652.

 

En 1650 : J Joubin

Messire Joubin était probablement vicaire car Frère Claude Demarne a été curé de Charsonville de 1609 à 1652.

Curé d’octobre 1649 à octobre 1650

 

De 1609 à 1652 : frère Claude Demarne

Frère Claude Demarne est né vers 1580.

Ci-après le texte de son acte de sépulture du 13 juin 1659 écrit par le curé Defay dans le registre paroissial :

« Ayant passé ses premières années jusqu’à l’âge de 15 ans sous la conduite du père et de la mère, d’où il entra dans le noviciat des chanoines réguliers de Saint Augustin de l’abbaye de Notre Dame de Beaugency. Il y fit sa profession âgé de 16 à 17 ans et fut consacré prêtre en l’an 1604. Elevé à la dignité de prêtre aux quatre-temps de septembre 1604. Il chanta sa première messe dans l’abbaye le 27 ème jour de décembre fête de saint Jean l’évangéliste dans l’abbaye de Beaugency. Il prit possession du prieuré de Charsonville en 1609 ayant été prieur pendant 49 ans2 jusqu’à l’année 1652 qu’il résigna le 23 avril, fête de saint Georges 1652 Le curé Defay prit possession le 13 juillet de la même année.

Décédé le jeudi 12 juin fête du saint Sacrement, à 10h du soir 1659, âgé de 79 ans, 5 mois et 3 jours, après avoir reçu les sacrements de l’église. Vénérable et discrète personne, Claude Demarme, chanoine régulier de saint Augustin et naguère prieur de cette paroisse, fut inhumé le lendemain 13 juin à 4 h du soir dans l’église de Charsonville, proche le grand autel, du côté de l’épître3 avec grande assistance de ses confrères et des paroissiens. Le jour de ses funérailles furent célébrées trois messes à son intention dans cette église, plus une messe devant l’autel de Notre Dame des miracles en l’église de saint Paul d’Orléans, et quatre messes à Beaugency par messire le prieur et son confesseur. Le lendemain de ses funérailles furent chanter quatre messes hautes et six messes basses. Le dimanche suivant furent chantées, devant vêpres, vigiles à neuf leçons et le lendemain six messes hautes. Le vendredi 20 fut célébré le service de huitive ou furent chantées vigiles à neuf leçons avec trois messes hautes et une messe basse. Le lundi 14 juillet fut célébré le service de quarantaine ou furent chantées vigiles à neuf leçons avec trois messes hautes, dix messes basses et Libera et les suffrages.

Depuis le moyen âge il y avait des enfants dans les monastères. Vers l’âge de 15 ans, les jeunes quittaient le groupe des enfants pour devenir des jeunes. C’est alors qu’ils recevaient la bénédiction de la tonsure en forme de couronne autrement dit le rite d’introduction à la cléricature.

Ses quatre dernières signatures sur le registre paroissial de Charsonville datent de février 1653, juin 1653, octobre 1654 et janvier 1655.

 

En 1652 : Le Febure

Vicaire de Charsonville de janvier 1652 à mai 1652

 

En 1652 : Morin

Vicaire de Charsonville de Août 1652 jusqu’à début septembre.

 

En 1653 : Boulay

Vicaire de Charsonville de mars à avril 1653.

 

De 1653 à 1684 : Jean Defay

Il prit possession de la paroisse en mai 1653 à la suite du curé Claude Demarne.

Il décéda le mardi 24 Août 1694 à 2h du matin à Charsonville après avoir reçu les sacrements de Pénitence et de l’extrême Onction, âgé de 70ans après avoir été 40 ans prieur. Messire Jean Defay fut inhumé le lendemain à 10h du matin dans le cimetière de cette église, à l’endroit qu’il avait lui-même désigné, au pied de la croix, ou a été posé une tombe de pierre pour reconnaître la place, en présence de messire Guillaume Marchoin, curé de Baccon, qui a fait l’office, de messieurs les prieurs d’Ouzouer, d’Huisseau et de MM les curés d’Epieds, de Coulmiers, du chanoine de Meung….

 

De 1684 à 1699 : Nicolas Defay

Nommé vicaire de Charsonville le 18 juin 1684, et prieur curé vers le mois d’avril 1692, il décéda le 22 novembre 1699 et fut inhumé dans le cimetière par M le vicaire d’Epieds, en présence du frère Martial Debuxerolles, religieux du couvent de saint François de Meung, desservant la dite cure de Charsonville. Sa sœur, Marie Defay, décédée le jeudi 2 septembre 1694 demeurait chez lui.

 

En 1699 : frère Martial Debuxerolle

Religieux desservant le 22 novembre 1699

 

En 1699 : De Beausse

Prêtre desservant, parent et héritier du feu Benoit Guillou, prêtre et religieux du couvent de saint François de Meung du 2 au 21 octobre 1699.

Curé de Charsonville de début décembre 1699 environ jusqu’à fin décembre 1699.

 

En 1699 : Benoit Guillou ou Guillon

Desservant de fin décembre 1699 à 1702 en l’absence de frère Dubuisson

 

1 Le mot « papier » est le premier mot écrit par le curé au début du registre de 1602.

2 Le frère Claude Demarne est resté 43 ans curé de la paroisse de Charsonville.

3 Côté droit de l’autel en faisant face à l’autel. Le côté gauche de l’autel en faisant face à l’autel se nomme le côté de l’Evangile.

 

1.3

18 ème siècle

 

En 1700 : C Giquin

Chanoine régulier et prieur de Marigny desservant la cure de Charsonville.

 

En 1701 : De Francine

Chanoine régulier et prêtre de l’abbaye de Beaugency (acte du 6 janvier 1701).

 

En 1701 : G Blancher

Du 19 octobre 1701 au 29 octobre 1701

 

En 1701 : Louis Lesourd Dubuisson

Il est né en 1662 et fut prêtre à Charsonville le 19 septembre 1701.

Signa les actes du 29 octobre 1701 à fin décembre 1701.

Il décéda à Meung Sur Loire le 23/2/1728 à l’age de 66 ans.

 

En 1701 : François Barré

Prêtre du diocèse d’Orléans (20 janvier 1701) de janvier à février 1701

 

En 1701 : Claude Dardel

Prêtre subdélégué au prieuré de Charsonville (13 mars 1701), il signa les actes de mars à Avril 1701 et décéda le 16/01/1713 à Orléans (Saint Donatien).

 

En 1701 : Th De Baupre

Prêtre au prieuré de Charsonville (26 avril 1701), il signa les actes d’Avril à Mai 1701.

 

En 1701 : Cordoen

Prêtre desservant (9 juin 1701). Il signa les actes de juin 1701 à Août 1701 puis du 25 au 29 Avril 1702.

 

En 1702 : D Carré De Bouchetault

 

En 1702 : A Audelin

Prieur et curé de Charsonville du 10 janvier 1702 jusqu’à février 1703.

 

De 1703 à 1706 : De Gabaret

Chanoine régulier de l’abbaye de Beaugency, prieur et curé de Charsonville :

- En janvier 1701

- 25 mars 1703 au 14 juin 1703 puis du 8 août 1703 à fin décembre 1703

- De janvier 1704 à Août 1706

Ancien chanoine régulier de Pamiers, exilé pour l’affaire de la Régale1, à qui M le Cardinal de Coislin a confié la cure de Charsonville le 10 janvier 1701.

 

En 1708 : Raymond

Chanoine régulier de l’abbaye de Beaugency, prieur et curé de Charsonville (20 février 1708)

 

De 1708 à 1714 : Anselme De la Roche Quentin

Chanoine régulier de l’abbaye de Beaugency (7 avril 1708)

Curé de Charsonville de 1708 à 1714.

 

En 1715 : François Chapelain

Juin 1715

 

En 1715 : Bault

Prieur-curé (17 novembre 1715)

 

De 1716 à 1717 : Joseph Querray

Le 24 février 1716, le notaire apostolique du diocèse d’Orléans a donné pouvoir à François Gonelle, notaire à Charsonville, de mettre en possession de la cure du prieuré de saint Martin de Charsonville le frère Joseph du Querray (réalisé le 25).

 

En 1719 : Berthe

Prieur-curé (6 octobre 1719)

Dans un acte il est noté que le mercredi 30 octobre 1720 à 9h du matin devant François Gonelle, notaire de Charsonville, est comparu en personne messire le prêtre prieur de l’église de saint Martin de Charsonville (Berthe), qui a acheté 2 meubles appartenant au frère Desquerray ancien prieur de Charsonville. Il a payé la somme (129 livres 12 soles 6 deniers) en billet de banque.

 

En 1719 : François Barré

 

En 1723 : L A Fontainne

Religieux desservant (janvier 1723)

 

De 1723 à 1724 : F Forest

Prêtre Chanoine régulier de l’ordre de saint Augustin de la congrégation de France, prieur curé de Charsonville (13 mars 1723).

 

En 1725 : Trousseau

Prêtre (17 juin 1725)

 

En 1726 : Menneffier

Chanoine régulier, prieur-cure (30 septembre 1726)

1 L'affaire de la régale est un conflit qui opposa Louis XIV et le pape Innocent XI au sujet du droit de régale (La Régale ou droit de régale est l'ensemble des droits que le roi de France avait sur les diocèses catholiques qui temporairement n'avaient pas d'évêque titulaire). Deux évêques, celui d'Alet et celui de Pamiers, s'opposaient à la décision royale et étaient soutenus par le pape Innocent XI.

En 1731 : Chauvin

Nommé curé de Charsonville le 8 septembre 1731.

 

De 1745 à 1774 : François Foucher

Nommé curé de Charsonville le 12 août 1745, il décéda le 24 juillet 1774 et fut inhumé dans le chœur de l’église.

En 1764, sur les pièces écrites du marché de travaux du plafond de l’église, datées du 8 septembre 1764, il est écrit le nom de François Foucher prêtre prieur.

 

En 1774 : Chaudeau

Nommé curé de Charsonville en Août 1774.

 

De 1775 à 1785 : Guillaume Moret

Nommé curé de Charsonville en Juin 1775.

 

De 1786 à 1792 … : Jean François Claude Brand De Dardenne

Nommé curé de Charsonville en février 1786 mais n’ayant pas voulu prêter serment en 1793, il fut obligé de s’éloigner de la paroisse. On croit qu’il se retira à Beaugency vers 1794.

 

Le vendredi 9 novembre 1792, il est dressé un inventaire, par le maire, de tous les registres (au total 96) des Baptêmes, Mariages, Sépultures, archivés au presbytère de Charsonville. Dorénavant les états civils seront rédigés par la mairie de la commune et non par le curé.

1.4

19 ème siècle

De 1802 à 1812 : JB Denizot

Le curé n’était pas logé dans l’ancien presbytère puisque celui-ci avait été vendu vers 1800, loué à François Gilbert et racheté ensuite par la commune le 28 avril 1814.

Un arrêté du préfet du 14 avril 1806 stipule que le minimum de l’indemnité de logements à accorder aux desservants dans les communes qui n’ont pas de presbytère, est fixé à 72 francs par an. Vu les revenus de la commune de Charsonville le desservant jouira d’une indemnité de 100 francs.

 

De 1812 à 1817

La paroisse de Charsonville n’a pas eu de curé entre environ 1812 et 1817 car les prêtres n’étaient pas assez nombreux dans le diocèse d’Orléans. A la demande de l’évêque le curé de Baccon accepta de dire des offices6 à Charsonville.

En janvier 1812, l’évêque d’Orléans7 écrit au maire de Charsonville (M Péan) pour lui proposer que le curé de Baccon soit également le curé de Charsonville car cette dernière paroisse, « peuplée », n’a plus de curé depuis longtemps. Si les habitants et le maire de Charsonville sont d’accord il faudra que les habitants envoient au curé de Baccon un cheval chaque fois qu’ils auront besoin de son ministère et une indemnité de 400 frs par an.

Le 23 février 1812 le maire de Charsonville et le curé (Fernandez) trouvent un accord pour 325 francs8 et signent le document dans la chambre destinée aux séances de la mairie (ancien presbytère situé sur la place actuelle).

Mais cela n’empêche pas le maire d’écrire en 1816 et 1817 à l’êveque pour demander à nouveau un prêtre pour sa paroisse.

En Août 2017, malgré les efforts des paroissiens pour remettre l’église en état et procurer un presbytère « habitable » au futur curé, l’évêque d’Orléans écrit au maire de Charsonville pour lui rappeler son impossibilité de nommer un prêtre à Charsonville. Le curé de Baccon continuera donc d’apporter ses soins à la paroisse.

Le nom du curé Saucier De La Badine apparaît dans une délibération du bureau des Marguilliers en date du 15 mai 1814.

En 1814 la commune a payé 162 francs au curé de Baccon pour avoir desservi la commune pendant 6 mois et 54 francs à celui de Prénouvellon pour avoir desservi la paroisse pendant 2 mois.

9 Le vicaire Notin en 1816 avait accepté la proposition du maire de Charsonville pour être le curé de la paroisse. Mais l’évêque trouvait ce vicaire trop peu expérimenté pour une aussi importante paroisse que celle de Charsonville. Deux ans étaient nécessaires comme vicaire avant de prendre une paroisse.s Chartier, son beau frère, a déclaré son décès.

11 Maurice Adrien Chain sur le répertoire de notation des jeunes curés

De 1837 à 1843 : Jean Pierre Trézin1

Né le 11 pluviose an 10 (31 janvier 1802) à Marigny de Jacques Trézin et de Marie Madeleine Feuillatre vignerons, nommé à Charsonville le 29 mai 1837 puis après 1843 il fut curé de Charmont en Beauce et décéda en son presbytère le 15 juin 1862 à 4h du matin.

 

De 1843 à 1853 : Nicolas Laurent Coutant

Né le 1 mars 1808, nommé le 11 juin 1843 à Charsonville, il passa chez les capucins de Marseille après 1853.

 

De 1853 à 1860 : Jean Joseph Augustin Roux

Né le 11 octobre 1806 à Montigny de Jean Baptiste Roux et de Marie Rose Véronique Barrou, il fut nommé à Charsonville à partir du 5 février 1853. En 1856 le curé Roux avait 49 ans et sa domestique (Joséphine Briot) avait 46 ans. Il a été curé de Charsonville jusqu’en novembre 1860. Il décéda comme curé de Combleux, à son domicile, le 17 octobre 1883. Jean Louis Chesnay, son beau frère, demeurant à Combleux, a déclaré son décès.

Pour information Napoléon III sera Empereur des Français de 1852 à 1870.

 

De 1860 à 1864 : Jean Baptiste Désiré Félix Duchemin

Né le 18/12/1803 à Chaingy de Pierre Duchemin, huissier, et de Anne Quetare, il fut nommé curé de Charsonville du 25 novembre 1860 (57ans) jusqu’en mars 1864. Sa domestique (69 ans en 1861) s’appelait Marie Loiseau. Décédé, curé d’Isdes, le 25 juin 1867 à 17h à Orléans 1 rue porte Madeleine. Louis Etienne Duchemin, son neveu, demeurant 14 rue des grands Champs à Orléans, à déclaré le 26 juin son décès.

 

De 1864 à 1890 : Auguste-Henri Cribier

Né à Olivet le 28/12/1818 de Claude Denis Cribier et de Marie Louise Jeanne Berge, nommé à partir du 11 mars 1864 (46ans) et curé de Charsonville jusqu’à sa mort en 1890. Justine Cribier, sa sœur, était sa domestique. Elle avait 3 ans de plus que le curé.

Il décédera à son domicile de Charsonville le dimanche 16/11/1890 à 10h du matin à 70 ans et sera inhumé le 18 dans l’ancien cimetière. Plus tard, le 19 octobre 1898, il sera transféré et inhumé dans le nouveau cimetière près de la grande croix centrale. Son élève l’abbé Félix Gasnier (curé de Tivernon et d’Oison à cette date) a chanté la messe à l’église de Charsonville pour son transfert dans le cimetière actuel.

Le livre de compte de la Fabrique rend compte de cette nomination :

« Aujourd’hui 13 du mois de mars, 1864, nous soussignés, membres du bureau des Marguilliers de l’église de saint Martin de Charsonville, réunis conformément à l’ordonnance royale en date du 13 mars 1832, attestons que monsieur Auguste Henri Cribier, né le 20 décembre 1819, nommé le 16 février curé de cette paroisse par Mgr l’évêque d’Orléans, a pris possession le 11 mars et a été installé aujourd’hui en cette qualité ».

 

De 1890 à 1900 : Emile Ernest Mercier

Il est né le 12 mars 1856 à Beaugency de Louis Mercier, vigneron et de Rose Honorine Bourreau.

Il sera nommé à Charsonville en 1890 (ancien curé de Boulay). Adèle Sallier, sa domestique, avait 62 ans en 1891.

Le livre de compte de la Fabrique rend compte de cette nomination :

Aujourd’hui, 14 décembre 1890, nous soussignés, membres du bureau des Marguilliers de l’église de saint Martin de Charsonville, réunis conformément à l’ordonnance royale en date du 13 mars 1832, attestons que M Ernest Emile Mercier né le 12 mars 1856, nommé curé de cette paroisse par Mgr l’évêque d’Orléans, a été installé aujourd’hui en cette qualité. M Carré, curé doyen de Meung a présidé la cérémonie de l’installation.

Décédé peut être le 10/7/1919 à la Chapelle Saint Mesmin.

Sa tombe et son nom apparaissent sur le plan de 1900 du nouveau cimetière. Avait–il prévu d’être inhumé à Charsonville ? Sa tombe est–elle ailleurs dans le cimetière ou fut-il enterré à la Chapelle saint Mesmin ? En 1899 la tombe de Mme Seurrat fut translatée à cette place. On peut encore voir aujourd’hui la pierre tombale de Dabout en face de celle de Mme Seurrat.

 

1 D’après le registre de l’évêché le curé Nottin était né le 28 janvier 1802 et retiré du ministère

1.5

20 ème siècle

De 1900 à 1905 : Jules Etienne Henri Millet

Né le 21 août 1867 à Gien de François Millet (domestique) et de Honorine Pirault, nommé à Charsonville le 28 octobre 1900 par l’abbé Bellet, curé doyen de Meung Sur Loire.

Le livre de compte de la Fabrique rend compte de cette nomination :

Aujourd’hui, 28 octobre de l’an 1900 nous soussignés, membres du bureau des Marguilliers de l’église Saint Martin de Charsonville, réunis conformément à l’ordonnance royale en date du 13 mars 1832 attestons que M Jules Etienne Henri Millet né le 21 août 1867 nommé curé de cette paroisse par Mgr Touchet évêque d’Orléans, a été installé aujourd’hui en cette qualité.

Le curé Millet habite d’octobre à février 1901 chez le curé de Coulmiers et ensuite dans la maison de Mme Pinsard (suite à son décès). Cette maison deviendra après location, achat et aménagement, le presbytère actuel.

Il est nommé curé de Vienne en Val en septembre 1905 et décédera dans cette paroisse le 3 décembre 1957.

L’abbé Millet et son condisciple, le curé Félix Paul Gasnier, (né le 3 avril 1864 à Villemain, fils de Pierre Honoré Gasnier et de Cécile Arsène Bouvier), ont passés 10 ans ensemble du Petit Séminaire de la Chapelle Saint Mesmin au grand Séminaire d’Orléans.

 

 

De 1905 à 1912 : Marie Casimir Camille Launoy

Ordonné prêtre le 12 juin 1897, vicaire de Meung sur Loire, puis est nommé curé de Charsonville le 26 septembre 1905. Il participe à l’inauguration du nouveau presbytère et de la salle paroissiale le 3 mars 1912 avant son départ de Charsonville en octobre pour devenir curé d’Autry-le-Châtel. Il décède au début de l’année 1921.

 

De 1912 à 1920 : Maurice Chain1

Ordonné prêtre le 6 mars 1909. Vicaire de Varennes, le curé Chain est nommé curé de Charsonville le 27 octobre 1912. M le doyen de Meung sur Loire présidait la cérémonie, accompagné de M l’abbé Gasnier, curé doyen de Patay, de M l’abbé Sevin, économe du grand séminaire et de M l’abbé Cointepas, curé de Courcelles. Après la grand’messe, une quarantaine d’hommes se réunirent à la salle paroissiale pour souhaiter la bienvenue à leur nouveau curé, de même que, huit jours auparavant ils avaient fait leurs adieux à M Launoy. Après les vêpres, réunion au patronage des jeunes filles de l’association des mères chrétiennes et de l’association Jeanne d’Arc. M le curé d’Epieds En Beauce, le remplace, en son absence, de février à décembre 1915, de janvier à novembre 1916, puis d’octobre à décembre 1917 et enfin de septembre à décembre 1918.

Comme suite à la cessation du culte catholique dans la paroisse de Charsonville en 1920, Mgr l’évêque d’Orléans nomme le 18 août 1920 le curé Chain à Vitry aux Loges.

Peut être s’agit-il de Maurice Adrien Chain né le 16/10/1884 à Courcelles (puisqu’à sa nomination à Charsonville le curé de Courcelles était présent et qu’il signe avec un M avant son nom).

1 Maurice Adrien Chain sur le répertoire de notation des jeunes curés

De 1920 à 1921 : Dutertre

Le 18 août 1920 le conseil épiscopal prenait la décision de cesser le culte catholique dans la paroisse de Charsonville comme suite à l’interdiction prononcée par le maire de célébrer les offices dans l’église qui risque de s’écrouler. M le curé d’Epieds (Dutertre) sera chargé du soin spirituel de la paroisse de Charsonville.

 

De 1921 à 1932 : Louis Juranville

Ordonné prêtre le 29 juin 1906. Lucien Louis Juranville fut vicaire de Saint-Donatien puis il fut nommé le 23 juillet 1921 curé de Charsonville.

 

De 1932 à 1978 (46 ans) : Emmanuel PORTHEAULT

Le père Emmanuel PORTHEAULT, né le 29 Août 1890 à Orléans, a été reçu bachelier à Sainte-Croix d’Orléans (lettres philosophie) par la faculté des lettres de Paris avec la mention « assez bien » en 1909 et a été ordonné prêtre le 29 juin 1914 à Orléans. Il a commencé son ministère comme vicaire à St Marceau, puis Sandillon, Chevilly et enfin comme curé de Charsonville le 13 mars 1932 (à 42ans). Il y a été nommé chanoine honoraire le 18 octobre 1959 (à 69ans). Après sa démission, il a pris sa retraite à Béthanie (maison de retraite pour les prêtres à Orléans) en juin 1978 (88ans). Il y est décédé le 29 Août 1984 (94 ans) et il est inhumé au cimetière de St Marceau.

 

Depuis 1978 la paroisse de charsonville est rattachée au groupement paroissial d'Epieds en Beauce.

 

 

 

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