Patay de nos jeunes années --1935/1945--
Grand témoin de la vie de Patay au moment de sa jeunesse, Guy DESCAUSES, nous livre ci-après, un témoignage "vivant" du Patay de cette époque. LBE le remercie
GEOGRAPHIQUEMENT
Au cœur du village son église (5 clochers, 4 sans cloche).
2 magnifiques HALLES :
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La halle aux grains : où s’effectuaient les transactions de grains et le commerce des bestiaux
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La halle aux volailles : où chaque mardi, les fermières venaient vendre volailles, beurre et œufs.
Ces deux édifices ont aujourd’hui disparu et l’on peut regretter qu’ils fussent jetés à la ferraille.
Rue Coquillette, le Temple Protestant.
Le cœur du village était cerné par d’anciennes fortifications communément appelées « LES FOSSES ».
AU NORD (dit La Butte) il y avait « la petite mare » à l’angle de la maison …, puis continuant vers l’ouest les baraquements construits pour les immigrés en 1940-1941 dont les dalles béton marqueront pendant de longues années leurs empreintes, l’on arrive alors à la gendarmerie filant vers les fermes POPOT.DOISNEAU le mail continu bordé de 2 rangées de tilleuls, puis l’on arrive à la « Mare de la Vapeur » jouxtant le Moulin Léger. Notre circuit arrive alors au sud.
AU SUD (Blavetin) où l’on retrouve « La Porte » des anciennes fortifications symbolisées par le monument de JEANNE D’ARC en effigie 1429. On continu quelques pas pour arriver à la « Grande Mare » à cette époque dite « La Mare à COQUANT ». La famille COQUANT étant la seule riveraine à cette époque. Puis continuant vers l’est, la petite mare dite « La Mare aux Têtards ».
A L’EST Entre l’actuel positionnement du « Monument aux Morts » et son emplacement initial rue de la Gare, cette position de mail était appelée pompeusement Le plateau d’éducation physique avec un terrain de basket, 1 sautoir, 1 super portique entre 2 tilleuls ou l’on accrochait : corde lisse – corde à nœuds – perche – anneaux. Les grandes épreuves sportives de l’époque dont celle du CEP se déroulaient à cet endroit.
L’on franchit alors la rue de la Gare ou jusqu’à La Butte, le mail va devenir une promenade entre 2 rangées de tilleuls. Cette portion est restée intacte à ce jour.
Le stade de foot lui, se situait au-delà du quartier de La Butte dans un champ herbeux, des piquets de bois équipés d’un fil de fer barbelé en délimitaient le pourtour. (De mémoire, je crois pouvoir dire qu’il s’agissait d’un pré appartenant à la ferme THOMAS Henri de la Butte).
Les vestiaires étaient distants d’une centaine de mètres de cet endroit, très précisément dans la cour des abattoirs municipaux dans le box « des condamnés ».
Un autre équipement sportif était situé au côté de l’église dans le parc au côté de la « Salle Sonis ». Ce lieu était aussi, le jeudi, le rendez-vous du « Patro ».
A ce tour de pays, il ne faut pas oublier le quartier de Blavetin ou nombre d’entre nous ici présents ont vu le jour.
Afin de pénétrer plus au fond de notre mémoire, j’ai tenté de par les noms de famille, de faire revivre les diverses personnalités ayant marqué notre prime jeunesse.
Mais aussi les artisans, commerçants, agriculteurs et autres familiers espérant avoir fait le moins d’erreur et d’oubli.
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ADMINISTRATIVEMENT
Monsieur Le Maire Monsieur Louis LEGER
Secrétaire de Mairie Mademoiselle Alice LENORMAND
Secrétaire Adjointe Madame Odette BONNAMY
Juge de Paix Monsieur Edmond LE HOUX
Huissier Monsieur Jean COHON
Notaire Maître Gabriel BOUDIN
ANECDOTE :
La Mairie « abritait la Salle de Justice de Paix ». Cette salle avait plusieurs fonctions : bureau de vote, réunion politique, salle de bar puisqu’elle jouxtait la salle des fêtes, mais aussi « Salle du Conseil de Révision » où après avoir passé les tests : toise, bascule, test oculaire au 1er étage de la mairie, nous redescendions en tenue d’Adam « passer en revue » devant le préfet, les militaires, les maires qui du haut de l’estrade nous regardaient passer à « la queue leu-leu ». Je puis vous dire que même les plus fougueux d’entre nous ne présentaient pas les armes.
Je crois que cet épisode valait témoignage et méritait d’être cité.
Police Municipale : Monsieur GALLOIS – garde champêtre – costume de velours, son képi, son vélo, ses moustaches en guidon de course, son baudrier avec la plaque GC et son tambour pour les annonces.
Employés communaux : Nettoyage voirie – Ramassage des ordures
Le chef Monsieur PICAULT dit Pharmacien
Monsieur COMERA qui habitait une maison mitoyenne du jardin ????
Son adjoint Maurice dit MONNY, dit Corbeau Pie
Et la célèbre « MULTAQUATRE » (pour les non initiés) il s’agissait d’un petit tombereau et d’une mule (récupéré à la débâcle de 1940 à l’armée (tirailleurs marocains). 1 pelle, 1 balai de boulot complétaient l’ensemble.
Gardien des eaux et des abattoirs Monsieur SAINTAMOND Roger
Electricité et gaz Monsieur ROGER dit « PATTAUD »
Service funèbre (corbillard) Monsieur VILLEDIEU AURORE
avec le « MOUTON BLANC » drivé par MICROBE – CHERI Gilbert ou GUTT Robert.
Compagnie de pompiers Chef : Monsieur POPOT Marcel
Fanfare municipale Chef : Monsieur POISSONNET Paul
Porte Bannière : Monsieur PINET dit « MONNA »
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SERVICES PUBLICS
Gendarmerie Chefs : RACOT – BADIN
PTT Monsieur le receveur : Monsieur VIZIER
Les facteurs : Le père ROBBY pour la ville, puis Messieurs MILLARD, CHOFFEY, GUIGNARD et Dédé FOUILLIT
Perception Le percepteur : Monsieur BERGERON
Son Adjoint : Monsieur André POULET
Croix Rouge Madame HETREAU
Monsieur MELLOT
Recette buraliste Acquis timbres fiscaux : Monsieur Yves CHESNEAU – Tabac Place des Halles
Gare SNCF Chef de gare : Messieurs FOURNIQUET et FORTIC
Sous-chef : Messieurs GAVINET et MARTIN
Nota : La gendarmerie dispose d’une annexe en centre ville, d’un corps de garde
: prison de 4 cellules de dégrisement aujourd’hui : gare routière.
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SERVICE SANTE
Hospice Directeur Responsable Monsieur Le Maire
Le Personnel de Service : uniquement des religieuses
Docteurs Docteur Pierre LEGRIS
Docteur Jean SIROP
Sage Femme Mademoiselle CHAMARD qui deviendra
Madame ABRAHAM
Infirmières Les sœurs religieuses résidant rue Jeanne d’Arc
Pharmacien Monsieur BEGAULT
LE CULTE
A l’église Monsieur Le Chanoine BLANDIN
Monsieur l’Abbé VENON
Monsieur l’Abbé CREUZILLET
A l’harmonium : Mademoiselle Annette GREGOIRE +
l’enfant de chœur de service pour pomper l’harmonium
Le Bedeau : Monsieur JIOLENT (dit MEDOR) ouvrier bourrelier chez GABELLIER puis chez Jean COSSON
Surveillantes : Mesdemoiselles PINSARD
Au temple Un pasteur venant de GAUBERT.
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CEUX QUI FONT LA VIE DE CHAQUE JOUR : CULTIVATEURS, COMMERCANTS, ARTISANS
A / 15 fermes à l’intérieur de Patay (dont 8 ont disparu, soit 53 %) :
Vers la Butte : Messieurs SALLE – PAPION – VILLEDIEU – DOUSSET
Sur les mails : Messieurs THAUVIN – DOISNEAU – THOMAS – POPOT
Au centre : Messieurs PICAULT (La Fontaine) – CHAMBRUN (Hospice)
Blavetin : Messieurs RICHARD – THOMAS – PAVIOT – PINET
Vers la gare : Monsieur PAVIOT dit “PIAUSSE”
B/ 1 laiterie : Monsieur et Madame DEBARD
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AU SERVICE DU MONDE AGRICOLE
1 vétérinaire Monsieur JOURDAIN successeur de Monsieur PELE
2 marchands de chevaux Monsieur Paul CASSEGRAIN
Monsieur Maurice DOUVILLE successeur de Monsieur PIAULT
3 marchands de bestiaux Monsieur BRAQUEMOND
Monsieur BEL
Monsieur AULASNIER
1 marchand de moutons Monsieur Maurice GILBERT (Maire de PATAY)
1 marchand de volailles Monsieur Edmond LEROUX
1 transporteur de bestiaux Monsieur DUFEAUX (Les Maisonnettes)
1 équarisseur Monsieur PINSON (La Brulerie)
2 courtiers en laines Monsieur Marcel PERRUCHET
Monsieur Georges FERRAND
1 marchande de peaux Madame Mathurine FOIRET
3 marchands de grains Monsieur PERRUCHET
Monsieur GILLARD
Monsieur PACAUD
1 dépôt de sacs ST FRERES Monsieur DESCAUSES
2 mécaniciens Monsieur René PINSARD
Vente et Réparations Monsieur Robert BOULLERY
M. AGR
2 maréchaux ferrants Monsieur GRILLIERE
Monsieur Georges MERCIER
2 bourreliers Monsieur Jean COSSON
Monsieur Lucien GABELLIER
2 entreprises de battage Monsieur Marcel DREUX
Monsieur Maurice LAUDIN
4 charrons Monsieur AUGIS
Voitures et carrioles Monsieur FALLOU
Monsieur DOLBEAU
Monsieur VANNIER
Soit 31 dont 24 ont disparu : 75 %
NB concernant les religieuses
A – L’hospice de Patay : Ordre des filles de la Croix dites sœurs de Saint André
B – Les infirmières : sœurs de l’Immaculée Conception de Buzançais
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AUTRES ARTISANS
4 mécaniciens autos Monsieur PINSARD
Monsieur GALLOIS
Monsieur TAILFER
Monsieur MARTIN
4 mécaniciens cycles Monsieur SUREAU
Monsieur JOUSSET
Monsieur BOULLERY
Monsieur MARTIN
1 couvreur Monsieur PARIS
1 charpentier Monsieur AUGIS
2 maçons Monsieur PERRAULT
Monsieur BRETEAUX
1 plâtrier Monsieur MANAVIT
3 plombiers Monsieur LALUQUE
Monsieur LEMAITRE
Monsieur RUFFIER
1 électricien radio Monsieur TARDIF
3 peintres Monsieur COINTEPAS
Monsieur GIRARD
Monsieur MELLOT
1 messager colis Monsieur RICHARD
1 marbrier Monsieur CHAU
6 pompes essence Monsieur PINSARD
Monsieur GALLOIS
Monsieur TAILFER
Monsieur MARTIN
Monsieur MICHAU
Monsieur MARLIN
2 négociants bois – charbon Ets Monsieur Pierre ROGER
et Matériaux Ets Monsieur Michel CASSEGRAIN
1 entrepreneur de carrières Ets MOREAU Père et fils
2 tonneliers vanniers Monsieur FORTIER
Monsieur SOULAS
Soit 29 dont 16 ont disparu : 56 %
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COMMERCES D’ALIMENTATION ET DE SERVICES
2 boulangeries Monsieur TOUCHARD
Monsieur THAUVIN
4 boucheries Monsieur GOUPIL
Monsieur POURRIOT
Monsieur AULASNIER
Monsieur BRINON
2 charcuteries Monsieur GENIES
Monsieur HUIS
4 épiceries Monsieur MARLIN
Monsieur GAUDIN
Monsieur BARTHELEMY
Madame VANNIER
1 Familistère Monsieur CABARET
1 Dock de France Monsieur POINDRON
2 jardiniers légumes Monsieur HALLIER – Blavetin
Monsieur MARTIN – Rue de la Croix Blanche
1 poissonnier Monsieur SIMON – à côté du PN de la Gare
1 primeur Monsieur HESNAULT
1 pâtisserie Monsieur POUGIS
1 confiserie Monsieur GREPEAU
4 marchands de vins Monsieur RENEUVE
Monsieur GOUJON
Monsieur BRUANT
Madame LETROSNE
2 photographes Monsieur GILLET et le célèbre PAPA GOUIN
3 tabacs – cigarettes Monsieur CHESNEAU
Monsieur PAPION
Madame VANNIER
2 coiffeurs Monsieur PARDESSUS
Monsieur POISSONET
2 libraires – journaux Mademoiselle DAUVILLIERS
Monsieur LEMOINE
2 horlogers Monsieur FRONTEAU
Monsieur JOSEPH
1 vêtement confection Monsieur Maurice SICOT (puis Etienne en 1948)
SICOT – GUILLET
1 tailleur habilleur Monsieur CHIRON
2 chapelières laines Madame BREGENT
Madame FUSELIER
2 quincailliers Monsieur MICHAU
Monsieur LEMAITRE
1 ferblantier zingueur Monsieur LALUQUE
2 armuriers Monsieur J. BOULLERY
Monsieur Rémi JOUSSET
2 chausseurs cordonniers Monsieur LEMAIRE
Monsieur RICARD
2 agents d’assurances Monsieur SIRACE
Monsieur COURTIN
2 menuisiers Monsieur Edmond CHENAULT
Monsieur CRESPEAU
Soit 50 dont 32 ont disparu : 64 %
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HOTELS – DEBITS DE BOISSONS
Hôtel SAINT JACQUES Monsieur LEGRAS (B)
Hôtel SAINTE BARBE Monsieur ROBBIN (B)
Hôtel du CHEVAL BLANC Monsieur LECLERC (B)
Hôtel BUFFET DE LA GARE Monsieur MARETTE (B)
CAFES
Sur la Place
Bar tabac Monsieur Y. CHESNEAU
Café du Centre Monsieur A. COGNARD (B)
Café du Commerce Monsieur R. DESCAUSES
Café Bar Monsieur HUE (B)
Café Traiteur Monsieur THEVARD dit DUDULLE (B)
Sur la Gare
Café Bar Journaux Monsieur G. MERCIER
Buffet de la Gare Monsieur P. MARETTE
Bar de la Gare Monsieur PAVIOT dit PIAUSSE
Sur la Butte
Café LA BONNE ETOILE Monsieur A. DAUVILLIERS
Café DU BON ACCUEIL Monsieur J. BAULIEU (B)
Café DES COMBATTANTS Monsieur PAPION (B)
Café DE LA MAIRIE Monsieur COINTEPAS
Café CHEZ MADELEINE Madame VANNIER (B)
Rue Jeanne d’Arc
Café Bar Madame PILETTE
Café DU BON LABOUREUR Monsieur JOUSSET (B)
Blavetin
Café Bar Madame Madeleine CARREAU
Café Bar Monsieur BOISSIERE
Lignerolles
Café Monsieur THOMAS
Soit 22 débits (11 avec billard) dont 15 ont disparu : 59 %
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L’ECOLE – (Classe 1935)
Nos enseignants au travers de notre scolarité
L’école commençait à 3 ans (pour les enfants qui « étaient propres »)
1938 / 1939 Nous entrons à la Maternelle dont la classe était située à l’arrière de l’école des filles.
Madame BOURGES en était la directrice
Madame LAFAY son assistante (toilettes)
Octobre 1940/1941 Nous entrons à la Grande Ecole
Monsieur MICHAU en était le directeur « le père MICKTY » en coulisse
Octobre 1940/1941 Nous sommes en CM1 dont la classe était située à
Octobre 1941/1942 l’arrière de l’école des garçons
Octobre 1942/1943 Madame MICHAU assurait les 3 divisions « la mère MICKTY qui ne souriait pas souvent »
Octobre 1943/1944 Nous passons en CM2 (période dure de l’occupation).
Octobre 1944/1945 Nota : les classes de garçons sont déménagées à l’Hôtel
Octobre 1945/1946 Saint Jacques où nous occupons la salle annexe dite
« salle des banquets ».
Les troupes allemandes occupent notre école. Ce sont des parachutistes. Des canots pneumatiques (jaune orangé) remplissent la cour de notre école.
Tour à tour nos instituteurs «disparaissent ». Nous voyons ainsi passer :
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Monsieur PERCHERON (qui avait de la paille dans ses sabots)
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Monsieur LAMBERT (qui je pense était notre préféré)
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Monsieur PAIN (dit « P’tit pain » natif d’ORGERES)
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Monsieur GAUFFRET (natif de COINCES)
Octobre 1946/1947 La 1ère classe
Octobre 1947/1948 Celle qui nous conduira au « certificat »
Octobre 1948/1949
La première année se déroule avec Monsieur MICHAU.
Les deux autres années s’effectuent avec le nouveau directeur : Monsieur LECAS, « la terreur des élèves » à qui, je pense, nous devons tous beaucoup.
A l’inverse des autres enseignants, il installait les plus forts au fond de la classe afin d’avoir plus à l’œil les moins performants.
En quelques enjambées, il traversait la classe et bondissait sur l’estrade. Nul n’est besoin de dire que personne ne bougeait.
En cas de défaillance : interrogation au tableau noir ou l’on arrivait vite fait conduit par une « pincette » vigoureuse au bas de la joue.
Sans oublier le réveil de l’esprit, par le coup de règle sur les cinq bouts de doigts.
Plus poétiquement « si je puis dire », il jouait merveilleusement du violon et savait nous faire partager l’amour qu’il avait pour cet instrument.
Il réussit en plus des cours et un emploi du temps très chargé et toujours bien rempli, à nous apprendre le solfège et même monter un ensemble de « pipeaux » et nous étions très fiers lors de la remise des prix de fin d’année d’exécuter quelques morceaux sur l’estrade de la salle des fêtes (rue Coquillette).
Nota : sans le savoir j’imagine, il fut européen avant l’heure puisqu’il nous fit apprendre et jouer par cœur et sans partition la 9ème symphonie de Beethoven appelée « l’hymne à la joie » qui comme chacun sait est devenue l’hymne européen à la constitution de l’Europe des 9.
46 ans plus tard en ce jour du 26 septembre 1995, je puis encore chantier note par note cette symphonie et sans erreur.
Conclusion : Résultats de 2 années passées sous « sa baguette », en 1949 sur 7 élèves présentés au CEP : 7 reçus dont 3 seront les 3 premiers du canton
Fait à VOVES, le 26.09.95
G. DESCAUSES
MEMOIRES RECAPITULEES
en cette veille du Banquet des 60 ans de la classe 1935
Banquet au restaurant
EL DORADO à OLIVET
Propriétaires : M. et Mme CAMUS – COINTEPAS
Le 24 septembre 1995
206 noms ont été cités dont 56 officiels, administratifs et fonctions
et 50 négociants, commerçants, artisans, agriculteurs
professions dont 93 ont disparu avec le progrès, soit 62 %.
Anecdote particulière
Les jours de « louée » ST JEAN – TOUSSAINT où le personnel agricole venait renouveler ou chercher un nouvel emploi, au CAFE DU COMMERCE que mes parents, M. et Mme DESCAUSES exploitaient face aux halles, entre 13 heures et 20 heures, soit en 7 heures : 2 pièces de vin, soit 220 x 2 : 440 litres étaient liquidées, soit plus d’un litre à la minute (+ autres boissons, bière, limonade, etc.).
21 autres débits étaient en plus à la disposition des clients.
L’ALCOTEST n’existait pas