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Patay de nos jeunes années --1935/1945--

Auteur :  Créé le : 25/12/2016 04:07
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Grand témoin de la vie de Patay au moment de sa jeunesse, Guy DESCAUSES, nous livre ci-après, un témoignage "vivant" du Patay de cette époque. LBE le remercie

GEOGRAPHIQUEMENT

 

Au cœur du village son église (5 clochers, 4 sans cloche).

 

2 magnifiques HALLES :

  • La halle aux grains : où s’effectuaient les transactions de grains et le commerce des bestiaux

  • La halle aux volailles : où chaque mardi, les fermières venaient vendre volailles, beurre et œufs.

 

Ces deux édifices ont aujourd’hui disparu et l’on peut regretter qu’ils fussent jetés à la ferraille.

 

Rue Coquillette, le Temple Protestant.

 

Le cœur du village était cerné par d’anciennes fortifications communément appelées « LES FOSSES ».

 

AU NORD (dit La Butte) il y avait « la petite mare » à l’angle de la maison …, puis continuant vers l’ouest les baraquements construits pour les immigrés en 1940-1941 dont les dalles béton marqueront pendant de longues années leurs empreintes, l’on arrive alors à la gendarmerie filant vers les fermes POPOT.DOISNEAU le mail continu bordé de 2 rangées de tilleuls, puis l’on arrive à la « Mare de la Vapeur » jouxtant le Moulin Léger. Notre circuit arrive alors au sud.

 

AU SUD (Blavetin) où l’on retrouve « La Porte » des anciennes fortifications symbolisées par le monument de JEANNE D’ARC en effigie 1429. On continu quelques pas pour arriver à la « Grande Mare » à cette époque dite « La Mare à COQUANT ». La famille COQUANT étant la seule riveraine à cette époque. Puis continuant vers l’est, la petite mare dite « La Mare aux Têtards ».

 

A L’EST Entre l’actuel positionnement du « Monument aux Morts » et son emplacement initial rue de la Gare, cette position de mail était appelée pompeusement Le plateau d’éducation physique avec un terrain de basket, 1 sautoir, 1 super portique entre 2 tilleuls ou l’on accrochait : corde lisse – corde à nœuds – perche – anneaux. Les grandes épreuves sportives de l’époque dont celle du CEP se déroulaient à cet endroit.

 

L’on franchit alors la rue de la Gare ou jusqu’à La Butte, le mail va devenir une promenade entre 2 rangées de tilleuls. Cette portion est restée intacte à ce jour.

 

Le stade de foot lui, se situait au-delà du quartier de La Butte dans un champ herbeux, des piquets de bois équipés d’un fil de fer barbelé en délimitaient le pourtour. (De mémoire, je crois pouvoir dire qu’il s’agissait d’un pré appartenant à la ferme THOMAS Henri de la Butte).

Les vestiaires étaient distants d’une centaine de mètres de cet endroit, très précisément dans la cour des abattoirs municipaux dans le box « des condamnés ».

Un autre équipement sportif était situé au côté de l’église dans le parc au côté de la « Salle Sonis ». Ce lieu était aussi, le jeudi, le rendez-vous du « Patro ».

A ce tour de pays, il ne faut pas oublier le quartier de Blavetin ou nombre d’entre nous ici présents ont vu le jour.

Afin de pénétrer plus au fond de notre mémoire, j’ai tenté de par les noms de famille, de faire revivre les diverses personnalités ayant marqué notre prime jeunesse.

Mais aussi les artisans, commerçants, agriculteurs et autres familiers espérant avoir fait le moins d’erreur et d’oubli.

  1. ADMINISTRATIVEMENT

Monsieur Le Maire Monsieur Louis LEGER

Secrétaire de Mairie Mademoiselle Alice LENORMAND

Secrétaire Adjointe Madame Odette BONNAMY

Juge de Paix Monsieur Edmond LE HOUX

Huissier Monsieur Jean COHON

Notaire Maître Gabriel BOUDIN

 

ANECDOTE :

La Mairie « abritait la Salle de Justice de Paix ». Cette salle avait plusieurs fonctions : bureau de vote, réunion politique, salle de bar puisqu’elle jouxtait la salle des fêtes, mais aussi « Salle du Conseil de Révision » où après avoir passé les tests : toise, bascule, test oculaire au 1er étage de la mairie, nous redescendions en tenue d’Adam « passer en revue » devant le préfet, les militaires, les maires qui du haut de l’estrade nous regardaient passer à « la queue leu-leu ». Je puis vous dire que même les plus fougueux d’entre nous ne présentaient pas les armes.

Je crois que cet épisode valait témoignage et méritait d’être cité.

Police Municipale : Monsieur GALLOIS – garde champêtre – costume de velours, son képi, son vélo, ses moustaches en guidon de course, son baudrier avec la plaque GC et son tambour pour les annonces.

Employés communaux : Nettoyage voirie – Ramassage des ordures

Le chef  Monsieur PICAULT dit Pharmacien

Monsieur COMERA qui habitait une maison mitoyenne du jardin ????

Son adjoint Maurice dit MONNY, dit Corbeau Pie

Et la célèbre « MULTAQUATRE » (pour les non initiés) il s’agissait d’un petit tombereau et d’une mule (récupéré à la débâcle de 1940 à l’armée (tirailleurs marocains). 1 pelle, 1 balai de boulot complétaient l’ensemble.

 

Gardien des eaux et des abattoirs Monsieur SAINTAMOND Roger

Electricité et gaz Monsieur ROGER dit « PATTAUD »

Service funèbre (corbillard) Monsieur VILLEDIEU AURORE

avec le « MOUTON BLANC » drivé par MICROBE – CHERI Gilbert ou GUTT Robert.

Compagnie de pompiers Chef : Monsieur POPOT Marcel

Fanfare municipale Chef : Monsieur POISSONNET Paul

Porte Bannière : Monsieur PINET dit « MONNA »

 

  1. SERVICES PUBLICS

 

Gendarmerie Chefs : RACOT – BADIN

PTT Monsieur le receveur : Monsieur VIZIER

Les facteurs : Le père ROBBY pour la ville, puis Messieurs MILLARD, CHOFFEY, GUIGNARD et Dédé FOUILLIT

Perception Le percepteur : Monsieur BERGERON

Son Adjoint : Monsieur André POULET

Croix Rouge Madame HETREAU

Monsieur MELLOT

Recette buraliste Acquis timbres fiscaux : Monsieur Yves CHESNEAU – Tabac Place des Halles

Gare SNCF Chef de gare : Messieurs FOURNIQUET et FORTIC

Sous-chef : Messieurs GAVINET et MARTIN

 

Nota : La gendarmerie dispose d’une annexe en centre ville, d’un corps de garde

 : prison de 4 cellules de dégrisement aujourd’hui : gare routière.

 

 

  1. SERVICE SANTE

 

Hospice Directeur Responsable Monsieur Le Maire

Le Personnel de Service : uniquement des religieuses

 

Docteurs Docteur Pierre LEGRIS

Docteur Jean SIROP

 

Sage Femme Mademoiselle CHAMARD qui deviendra

Madame ABRAHAM

 

Infirmières Les sœurs religieuses résidant rue Jeanne d’Arc

 

Pharmacien Monsieur BEGAULT

 

 

LE CULTE

 

A l’église Monsieur Le Chanoine BLANDIN

Monsieur l’Abbé VENON

Monsieur l’Abbé CREUZILLET

 

A l’harmonium : Mademoiselle Annette GREGOIRE +

l’enfant de chœur de service pour pomper l’harmonium

Le Bedeau : Monsieur JIOLENT (dit MEDOR) ouvrier bourrelier chez GABELLIER puis chez Jean COSSON

Surveillantes : Mesdemoiselles PINSARD

 

Au temple Un pasteur venant de GAUBERT.

 

  1. CEUX QUI FONT LA VIE DE CHAQUE JOUR : CULTIVATEURS, COMMERCANTS, ARTISANS

 

A / 15 fermes à l’intérieur de Patay (dont 8 ont disparu, soit 53 %) :

Vers la Butte : Messieurs SALLE – PAPION – VILLEDIEU – DOUSSET

Sur les mails : Messieurs THAUVIN – DOISNEAU – THOMAS – POPOT

Au centre : Messieurs PICAULT (La Fontaine) – CHAMBRUN (Hospice)

Blavetin : Messieurs RICHARD – THOMAS – PAVIOT – PINET

Vers la gare : Monsieur PAVIOT dit “PIAUSSE”

 

B/ 1 laiterie : Monsieur et Madame DEBARD

 

  1. AU SERVICE DU MONDE AGRICOLE

 

1 vétérinaire Monsieur JOURDAIN successeur de Monsieur PELE

 

2 marchands de chevaux Monsieur Paul CASSEGRAIN

Monsieur Maurice DOUVILLE successeur de Monsieur PIAULT

 

3 marchands de bestiaux Monsieur BRAQUEMOND

Monsieur BEL

Monsieur AULASNIER

 

1 marchand de moutons Monsieur Maurice GILBERT (Maire de PATAY)

 

1 marchand de volailles Monsieur Edmond LEROUX

 

1 transporteur de bestiaux Monsieur DUFEAUX (Les Maisonnettes)

 

1 équarisseur Monsieur PINSON (La Brulerie)

 

2 courtiers en laines Monsieur Marcel PERRUCHET

Monsieur Georges FERRAND

 

1 marchande de peaux Madame Mathurine FOIRET

 

3 marchands de grains Monsieur PERRUCHET

Monsieur GILLARD

Monsieur PACAUD

 

1 dépôt de sacs ST FRERES Monsieur DESCAUSES

 

2 mécaniciens Monsieur René PINSARD

Vente et Réparations Monsieur Robert BOULLERY

M. AGR

 

2 maréchaux ferrants Monsieur GRILLIERE

Monsieur Georges MERCIER

 

2 bourreliers Monsieur Jean COSSON

Monsieur Lucien GABELLIER

 

2 entreprises de battage Monsieur Marcel DREUX

Monsieur Maurice LAUDIN

 

4 charrons Monsieur AUGIS

Voitures et carrioles Monsieur FALLOU

Monsieur DOLBEAU

Monsieur VANNIER

 

Soit 31 dont 24 ont disparu : 75 %

NB concernant les religieuses

A – L’hospice de Patay : Ordre des filles de la Croix dites sœurs de Saint André

B – Les infirmières : sœurs de l’Immaculée Conception de Buzançais

 

  1. AUTRES ARTISANS

 

4 mécaniciens autos Monsieur PINSARD

Monsieur GALLOIS

Monsieur TAILFER

Monsieur MARTIN

 

4 mécaniciens cycles Monsieur SUREAU

Monsieur JOUSSET

Monsieur BOULLERY

Monsieur MARTIN

 

1 couvreur Monsieur PARIS

 

1 charpentier Monsieur AUGIS

 

2 maçons Monsieur PERRAULT

Monsieur BRETEAUX

 

1 plâtrier Monsieur MANAVIT

 

3 plombiers Monsieur LALUQUE

Monsieur LEMAITRE

Monsieur RUFFIER

 

1 électricien radio Monsieur TARDIF

 

3 peintres Monsieur COINTEPAS

Monsieur GIRARD

Monsieur MELLOT

 

1 messager colis Monsieur RICHARD

 

1 marbrier Monsieur CHAU

 

6 pompes essence Monsieur PINSARD

Monsieur GALLOIS

Monsieur TAILFER

Monsieur MARTIN

Monsieur MICHAU

Monsieur MARLIN

 

2 négociants bois – charbon Ets Monsieur Pierre ROGER

et Matériaux Ets Monsieur Michel CASSEGRAIN

 

1 entrepreneur de carrières Ets MOREAU Père et fils

 

2 tonneliers vanniers Monsieur FORTIER

Monsieur SOULAS

 

Soit 29 dont 16 ont disparu : 56 %

  1. COMMERCES D’ALIMENTATION ET DE SERVICES

 

2 boulangeries Monsieur TOUCHARD

Monsieur THAUVIN

 

 

4 boucheries Monsieur GOUPIL

Monsieur POURRIOT

Monsieur AULASNIER

Monsieur BRINON

 

2 charcuteries Monsieur GENIES

Monsieur HUIS

 

4 épiceries Monsieur MARLIN

Monsieur GAUDIN

Monsieur BARTHELEMY

Madame VANNIER

 

1 Familistère Monsieur CABARET

 

1 Dock de France Monsieur POINDRON

 

2 jardiniers légumes Monsieur HALLIER – Blavetin

Monsieur MARTIN – Rue de la Croix Blanche

 

1 poissonnier Monsieur SIMON – à côté du PN de la Gare

 

1 primeur Monsieur HESNAULT

 

1 pâtisserie Monsieur POUGIS

 

1 confiserie Monsieur GREPEAU

 

4 marchands de vins Monsieur RENEUVE

Monsieur GOUJON

Monsieur BRUANT

Madame LETROSNE

 

2 photographes Monsieur GILLET et le célèbre PAPA GOUIN

 

3 tabacs – cigarettes Monsieur CHESNEAU

Monsieur PAPION

Madame VANNIER

 

2 coiffeurs Monsieur PARDESSUS

Monsieur POISSONET

 

2 libraires – journaux Mademoiselle DAUVILLIERS

Monsieur LEMOINE

 

2 horlogers Monsieur FRONTEAU

Monsieur JOSEPH

 

1 vêtement confection Monsieur Maurice SICOT (puis Etienne en 1948)

SICOT – GUILLET

 

1 tailleur habilleur Monsieur CHIRON

 

2 chapelières laines Madame BREGENT

Madame FUSELIER

 

2 quincailliers Monsieur MICHAU

Monsieur LEMAITRE

 

1 ferblantier zingueur Monsieur LALUQUE

 

2 armuriers Monsieur J. BOULLERY

Monsieur Rémi JOUSSET

 

2 chausseurs cordonniers Monsieur LEMAIRE

Monsieur RICARD

 

2 agents d’assurances Monsieur SIRACE

Monsieur COURTIN

 

2 menuisiers Monsieur Edmond CHENAULT

Monsieur CRESPEAU

 

Soit 50 dont 32 ont disparu : 64 %

  1. HOTELS – DEBITS DE BOISSONS

 

Hôtel SAINT JACQUES Monsieur LEGRAS (B)

Hôtel SAINTE BARBE Monsieur ROBBIN (B)

Hôtel du CHEVAL BLANC Monsieur LECLERC (B)

Hôtel BUFFET DE LA GARE Monsieur MARETTE (B)

 

 

CAFES

Sur la Place

Bar tabac Monsieur Y. CHESNEAU

Café du Centre Monsieur A. COGNARD (B)

Café du Commerce Monsieur R. DESCAUSES

Café Bar Monsieur HUE (B)

Café Traiteur Monsieur THEVARD dit DUDULLE (B)

Sur la Gare

Café Bar Journaux Monsieur G. MERCIER

Buffet de la Gare Monsieur P. MARETTE

Bar de la Gare Monsieur PAVIOT dit PIAUSSE

 

Sur la Butte

Café LA BONNE ETOILE Monsieur A. DAUVILLIERS

Café DU BON ACCUEIL Monsieur J. BAULIEU (B)

Café DES COMBATTANTS Monsieur PAPION (B)

Café DE LA MAIRIE Monsieur COINTEPAS

Café CHEZ MADELEINE Madame VANNIER (B)

 

Rue Jeanne d’Arc

Café Bar Madame PILETTE

Café DU BON LABOUREUR Monsieur JOUSSET (B)

 

Blavetin

Café Bar Madame Madeleine CARREAU

Café Bar Monsieur BOISSIERE

 

Lignerolles

Café Monsieur THOMAS

 

Soit 22 débits (11 avec billard) dont 15 ont disparu : 59 %

  1. L’ECOLE – (Classe 1935)

 

Nos enseignants au travers de notre scolarité

 

L’école commençait à 3 ans (pour les enfants qui « étaient propres »)

 

1938 / 1939 Nous entrons à la Maternelle dont la classe était située à l’arrière de l’école des filles.

Madame BOURGES en était la directrice

Madame LAFAY son assistante (toilettes)

 

Octobre 1940/1941 Nous entrons à la Grande Ecole

Monsieur MICHAU en était le directeur « le père MICKTY » en coulisse

Octobre 1940/1941 Nous sommes en CM1 dont la classe était située à

Octobre 1941/1942 l’arrière de l’école des garçons

Octobre 1942/1943 Madame MICHAU assurait les 3 divisions « la mère MICKTY qui ne souriait pas souvent »

Octobre 1943/1944 Nous passons en CM2 (période dure de l’occupation).


Octobre 1944/1945 Nota : les classes de garçons sont déménagées à l’Hôtel


Octobre 1945/1946 Saint Jacques où nous occupons la salle annexe dite
« salle des banquets ».

Les troupes allemandes occupent notre école. Ce sont des parachutistes. Des canots pneumatiques (jaune orangé) remplissent la cour de notre école.

 

Tour à tour nos instituteurs «disparaissent ». Nous voyons ainsi passer :

  • Monsieur PERCHERON (qui avait de la paille dans ses sabots)

  • Monsieur LAMBERT (qui je pense était notre préféré)

  • Monsieur PAIN (dit « P’tit pain » natif d’ORGERES)

  • Monsieur GAUFFRET (natif de COINCES)

 

Octobre 1946/1947 La 1ère classe


Octobre 1947/1948 Celle qui nous conduira au « certificat »


Octobre 1948/1949

 

La première année se déroule avec Monsieur MICHAU.

 

Les deux autres années s’effectuent avec le nouveau directeur : Monsieur LECAS, « la terreur des élèves » à qui, je pense, nous devons tous beaucoup.

 

A l’inverse des autres enseignants, il installait les plus forts au fond de la classe afin d’avoir plus à l’œil les moins performants.

 

En quelques enjambées, il traversait la classe et bondissait sur l’estrade. Nul n’est besoin de dire que personne ne bougeait.

 

En cas de défaillance : interrogation au tableau noir ou l’on arrivait vite fait conduit par une « pincette » vigoureuse au bas de la joue.

 

Sans oublier le réveil de l’esprit, par le coup de règle sur les cinq bouts de doigts.

 

Plus poétiquement « si je puis dire », il jouait merveilleusement du violon et savait nous faire partager l’amour qu’il avait pour cet instrument.

 

Il réussit en plus des cours et un emploi du temps très chargé et toujours bien rempli, à nous apprendre le solfège et même monter un ensemble de « pipeaux » et nous étions très fiers lors de la remise des prix de fin d’année d’exécuter quelques morceaux sur l’estrade de la salle des fêtes (rue Coquillette).

 

Nota : sans le savoir j’imagine, il fut européen avant l’heure puisqu’il nous fit apprendre et jouer par cœur et sans partition la 9ème symphonie de Beethoven appelée « l’hymne à la joie » qui comme chacun sait est devenue l’hymne européen à la constitution de l’Europe des 9.

 

46 ans plus tard en ce jour du 26 septembre 1995, je puis encore chantier note par note cette symphonie et sans erreur.

 

Conclusion : Résultats de 2 années passées sous « sa baguette », en 1949 sur 7 élèves présentés au CEP : 7 reçus dont 3 seront les 3 premiers du canton

 

 

Fait à VOVES, le 26.09.95

G. DESCAUSES

MEMOIRES RECAPITULEES

 

en cette veille du Banquet des 60 ans de la classe 1935

 

Banquet au restaurant

 

EL DORADO à OLIVET

 

Propriétaires : M. et Mme CAMUS – COINTEPAS

 

Le 24 septembre 1995

 

 

206 noms ont été cités dont 56 officiels, administratifs et fonctions

et 50 négociants, commerçants, artisans, agriculteurs

 

professions dont 93 ont disparu avec le progrès, soit 62 %.

 

 

 

Anecdote particulière

 

Les jours de « louée » ST JEAN – TOUSSAINT où le personnel agricole venait renouveler ou chercher un nouvel emploi, au CAFE DU COMMERCE que mes parents, M. et Mme DESCAUSES exploitaient face aux halles, entre 13 heures et 20 heures, soit en 7 heures : 2 pièces de vin, soit 220 x 2 : 440 litres étaient liquidées, soit plus d’un litre à la minute (+ autres boissons, bière, limonade, etc.).

 

21 autres débits étaient en plus à la disposition des clients.

 

L’ALCOTEST n’existait pas