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Petit Journal N°7: Suite de l'anniversaire de la Bataile de Coulmiers en 1870 par Gérard Lemaitre

Auteur : Poulot  Créé le : 06/07/2012 09:10

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RETOUR EN ARRIERE

1er et 2nd Jeudis de l’Histoire…La guerre de 1870

 

Extraits de : « Anniversaire de la Bataille de Coulmiers » par Gérard LEMAÎTRE.

(suite du Petit Journal N°6) 


 

«… De nouveau les tirailleurs français se lancent à l’attaque contraignant les Bavarois à se retirer de la Rivière, tandis que l’artillerie allemande, installée au nord de la Renardière, se replie entre Hauton et la ferme de Clos où elle se retrouve sous la protection de la 3éme brigade de cavalerie (von COLOMB). Le 6ème bataillon de chasseurs, sous les ordres du commandant d’ARBO, prend une part active dans l’enlèvement de la Renardière, mais il reste le château et le parc que protégent des murs crénelés et une douve remplie d’eau. L’artillerie française fait alors deux brèches de 6 à 8 mètres dans le mur du parc, mais ne peut continuer le tir de peur d’atteindre son infanterie. Le général PEYTAVIN ordonne alors d’attaquer le château de front et sur le flanc droit. Le commandant d’ARBO est chargé avec les 3ème et 4ème compagnies de son bataillon de l’attaque de front et se lance pour franchir le gué lorsque son cheval reçoit une balle dans la jambe. Quelques instants plus tard, le commandant reçoit une balle au pied et de nombreux chasseurs tombent percés de balles. L’attaque sur le flanc droit est menée par deux compagnies du 16ème de ligne qui franchissent la Mauve sur un petit pont en planches, au moulin de la Motte. Voyant la menace sur leur front et sur leur flanc gauche, les Bavarois quittent les créneaux et se replient à l’intérieur du parc, poursuivis par les soldats du 33ème de marche, à la tête desquels se trouve le général PEYTAVIN qui, l’épée à la main, anime les hommes du colonel THERY par son exemple. Il est 2 heures et les troupes de la 1ère brigade bavaroise du général von DIETL s’échappent, à la faveur du parc, en continuant lentement leur retraite vers le bois de Monpipeau, avec leurs batteries, tandis que les deux batteries à cheval prussiennes se portent en arrière , au nord de la Motte-aux-Taurins, et prennent comme objectif les batteries françaises du 15ème Corps établies entre Hauton et le parc de Luz. La 2ème brigade de la division PEYTAVIN, que commande le général MARTINEZ, n’intervint pas dans l’enlèvement de Baccon et de la Renardière et se dirigea sans coup férir vers le parc et le château de Luz, dont le propriétaire, M. de COURCY, maire de Coulmiers, se mit à la disposition du général d’AURELLE, à la Détourbe, et le renseigna sur la défense de Coulmiers. Quant à la brigade d’ARIES, de la division MARTINEAU-DESCHENEZ, qui suivit en colonne la division PEYTAVIN, et précédant elle-même la réserve d’artillerie du Corps, elle s’arrêta une demi-heure à Thorigny, prête à soutenir la brigade du général PEYTAVIN pour l’enlèvement de Baccon. Le général d’AURELLE donne alors l’ordre au général d’ARIES de se rapprocher de Baccon et de maintenir sa brigade de 800 à 1000 mètres en arrière, tout en évitant les projectiles de l’artillerie. Après l’enlèvement de Baccon, la brigade d’ARIES arrive à hauteur du village, le 39ème de ligne (colonel QUESTEL), le traverse en déblayant les barricades qui barrent les rues, aidée par les habitants dont une bonne partie s’était réfugiée au moulin de la Roche ; des ambulances sont établies dans l’église dont le plafond s’effondre par morceaux, à l’hôtel de l’Ecu de France, à l’auberge du Coq, ainsi que dans les salles de classes garnies de paille pour recevoir une trentaine de blessés. Après cette organisation, le 39ème de ligne rejoint sa brigade au-delà du village, le général d’ARIES reforme alors sa brigade en une seule ligne de colonne et prend la direction de Coulmiers par le chemin des Bœufs. En arrivant à la hauteur du Grand Luz, où d’AURELLE de PALADINES a établit son quartier général, le général d’ARIES est placé avec sa brigade sous les ordres du général CHANZY pour assurer la liaison avec la droite du 16ème corps et la gauche du 15ème et coopérer le cas échéant à l’occupation de Coulmiers »


 


 

A SUIVRE …

tre texte ici.