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Delaugère et Clayette: Des Pionniers de l'automobile dans le Loiret

Auteur : gaston  Créé le : 10/09/2023 08:42
Modifié le : 22/09/2023 08:50
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Lors du 16ème "Jeudi de l'histoire" le 15 mars 2012, Pascal Delaugère président du "Club Delaugère et Clayette" avait captivé l'auditoire en racontant l'épopée de cette entreprise familiale qui avait réussi à se faire une place dans la construction automobile qui n'était pas encore une industrie. 

Pascal Delaugère lors du 16ème Jeudi

Lors de la fête du Pont à Meung sur loire une plaque commémorative de la société Delaugère et Clayette, en présence des descendants de la famille Clayette a été posée..sur le bâtiment connu sous le nom "La Fabrique" rue des Mauves

L’histoire de la société automobile d’Orléans installée au 89, rue d’Illiers, « Delaugère Père & fils » débute en 1855. Elle a pour objet la fabrication, l’achat et la vente de voitures et, plus globalement, de tout ce qui se rattache à la carrosserie. Au décès de Jean-Pierre Delaugère, leur père, les fils s’associent, d’abord sous le nom « Delaugère Frères » puis « Delaugère et Cie ».

Un pan de l’histoire locale

Dans les années 1890, la maison Delaugère acquiert une solide réputation et commence à s’intéresser à la motorisation des véhicules. En 1900, au salon international, la société présente un véhicule motorisé qui lui permet de remporter une médaille d’argent Grand module.

Recommandée par le Touring Club de France et le premier guide Michelin de 1900, la famille Delaugère décide d’augmenter sa production et, à partir de 1901, fait fabriquer ses moteurs par une entreprise de construction de minoteries et d’installations hydrauliques dirigée par Charles Victor Clayette, ingénieur « arts et métiers » à Meung-sur-Loire. Son fils, Maurice, les rejoint en 1903 pour consolider cette coopération.

Sollicitée pendant la Première Guerre mondiale, la société se met à construire des véhicules militaires et des obus. Après la Grande Guerre, les activités se caractérisent par une rationalisation de la production au détriment de la variété de carrosseries. Crises économiques et taylorisation s’enchaînent. La société « Delaugère, Clayette et Cie » est en perte de vitesse.

 

En 1925, le constructeur automobile « Panhard et Levassor » prennent la main sur la société mère. Les activités ligériennes sont officiellement arrêtées en 1973, avec l’abandon et la destruction de l’usine orléanaise.